[REFRAIN] (x 2) :
La vie est dure, les temps sont durs
Qu’est-ce que tu croyais
Les jeunes ne roulent plus sur l’or
Mais au bord d’une falaise
Tu veux combattre le mal sois cool et balèze
Sinon tu finis comme Achab
Dans le ventre d’une baleine
Encore une journée dans mon quartier
A trainer comme un demeuré
Negro je n’ai pas pu trouver la perche qui aurait pu me sauver
Merde
C’est le même décor
Il y en a qui roule sur l’or
Mais en poster devant les bureaux, les jeunes se font du corps à corps
Il y a plus de boulot
Il y a plus de fafiots
Pas même un peu d’eau
La populace paye la casse, quand le pouvoir casse les œufs
Les flics deviennent nerveux
Les bavures se multiplient
Chaque tête qui sort de l’eau prend une cravate en barbelé
Dans les prisons il n y a plus de place pour les criminels
Tu revendiques tes droits ta vie se plie comme un arc-en-ciel
Les parents jettent l’éponge au PMU se réfugient
Se faire de l’argent facile est devenu leur principal hobby
Et dans les bras de marie jeanne les jeunes vont faire dodo
Monter des coups foireux devient l’unique issue de sortie
La vie devient du béton
Les jeunes ne jouent plus au ballon
Ils montent des nessbi pour à la fin toucher des millions
Ne fais pas d’illusions
A l’arrivée c’est la même potion
Une mère qui pleure et qui prie
Finalo meurt de chagrin
Le désespoir plane comme un aigle sur ma cité
Les vautours rodent attendent l’heure du déjeuner
La misère monte elle grandit
Petit à petit
Se transforme en une haine qui remplit le cœur des bandits
La vie devient la jungle et les jeunes des prédateurs
Qui tuent pour survivre et se font tuer pour les mêmes raisons
Le visage crispé un parent mate les infos
Un jeune s’est pris deux balles, a fini sa course dans le caniveau
Ailleurs ce serait un scoop mais ici c’est une banalité
Beaucoup de jeunes font la rencontre de Dieu par ce même canevas
Ce n’est pas un film mais une chronique plutôt triste
Aussi qu’un prisonnier quand le padre arrive
Il apporte la paix et le repos éternel
A ce negro de vingt-cinq piges qui déjà n’a plus de rêves
Les cliquetis de la chaise électrique le font sourire
Il sourit, les siens pleurent il est entrain de partir
Partir pour ne plus revenir
Partir pour s’enfuir
Partir pour devenir un des nombreux souvenirs
Qui remplissent les tiroirs
Et font pleurer ce que l’on aime
Je sais que c’est dur c’est pourquoi
Je milite pour kroz’n
La vie est dure au bled frère
Et ça ils le savent (x 2)
REFRAIN (x 2)
La vie est dure, les temps sont durs
Qu’est-ce que tu croyais
Les jeunes ne roulent plus sur l’or
Mais au bord d’une falaise
Tu veux combattre le mal sois cool et balèze
Sinon tu finis comme Achab
Dans le ventre d’une baleine
Et tu le sais celui qui vient te matraquer
Quand le système t’a traqué
L’unique système t’a relaxé avec le corps bien marqué
Tu ne peux rien dire avec le « gniè » si tu as remarqué
Libertés banqués et même tes droits se font démarqués yo
Ton vieux n’est pas ministre
Alors ils t’administrent
Il faut corrompre, si tu n’as pas colo ton cas devient sinistre
Alors il faut rompre avec le clan de Sodome
Tu n’es pas ce genre d’homme
Ecoutes bien ce que je dis car ce n’est pas musique de sphère d’homme
Moi je les vois faisant les une deux
Avec la tune de ton bled, les mettre entre les mains de
Pute et main de
Leur dire que tu n’es pas de ceux qui ressuscitent
Babylone t’élève comme un pilonne résiste
Ou tu restes « alone » j’insiste
Le système est comme le Satan
Son style est tentant
Ne pense même pas tout bas dans ton cœur crois-moi il t entend
Même si entre temps
Ta guerre avait une durée de cent ans
Elle prendra fin et là-dessus cousin je crois qu’on s’entend
Cousin je crois qu’on s’entend
Et là-dessus on s’entend
Coucou | CHARLOTTE DIPANDA | ||
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Mama Oh Mba | BEN DECCA | ||
Dipita Lam | BEN DECCA | ||
Ndolo Bukate | CHARLOTTE DIPANDA |