16 mars , c’est ça mon cœur
C’est ça ma joie, c’est aussi ça ma peine
[REFRAIN ] :
Et si, seulement tu pouvais lire dans les cœurs
Tu verrais trop de larmes dont tu n’entends les pleurs
Tu sais, Si jamais j’ai été le bon papa avant tout
Toutes les femmes sont des Mamas
Oh si, seulement tu pouvais lire dans les cœurs
Tu verrais trop de larmes dont tu n’entends les pleurs
T’sais, Si jamais j’ai été le bon papa avant tout
Toutes les femmes sont des Mamas
Avant tout, toutes les femmes sont des mamas
Grand amour à toi ma fille, Vanina
Aujourd’hui je dispose d’un cœur ouvert
Avec le fait que tu sois maintenant sous une motte de terre
J’aurai aimé que tu saches que j’ai passé un bon moment en cavale
Comment c’est dur d’élever sans travail
Pour toi j’ai toujours eu beaucoup d’amour
Masi seulement ce monde me reproche mon manque de sous, fille
Je souffre le martyre à l’idée de te voir partir, Ça me brise
Ça fait des jours que je perds ma santé mentale
Au détriment d’un coup de tonnerre sentimental
J’ai tout de suite constaté le vide, l’absence d’un joli sourire
J’suis au bord de la solitude
Dans ce monde aride, trop de cœurs avides
Un jour ou l’autre on paye le prix même de nos vies
REFRAIN
Ce deuil, le jour de ta naissance j’ai souffert
Pendant que ta mama avait le ventre ouvert
Grand-mère était là, elle était son infirmière
J’ béni le ciel et ses anges, tu as eu un brin de lumière
Comme c’est triste, ma fierté a survécu
Quelques mois dans ce pays où les hommes politiques font de nous des proies
Ils ont barré le chemin de la guérison
Comme si devant Dieu, ils jouiraient de plus de droits
Si seulement ils pouvaient s’imaginer combien de personnes tombent
Combien d’innocents la mort arrache à la vie
A quel point leurs coupures de la voie routière
Nous plante dans des moments de mort et vie
A quel point ils dépouillent les âmes de joie
Les nourrissent de haine et d’amertume
Pour des besoins de pouvoir éphémère
J’aimerai juste que tu sois bien là où tu vas ma fille. C’est tout !
REFRAIN
N’oublie jamais que tu as été le fruit d’un amour
Qui a eu de la peine à se maintenir débout
C’était pas facile de joindre les deux bouts
Quand la misère grondait, elle me rendait fou
Tout le temps des problèmes de sous
Un décembre sans sapin de noël
C’était la preuve que nos vies, n’avait pas un gout de miel
La misère avait trouvé refuge chez nous
Comme ci nous même on lui avait fixé un rendez-vous
Alors je perdais la raison, loin de la maison, toute saison
Il fallait te trouver un biberon
J’aurai donné ma tête, mon cœur aux enchères
Tu étais mon sang, la chair même de ma chair
A toi Vani, repose en paix
Repose en paix avec les anges du ciel
REFRAIN