Excusez moi d'avoir pris la parole sans demander
Je ne suis qu’un voyageur qui ne voudrais pas déranger
Fatigué ça fait maintenant bien trop longtemps que je marche
Et que le corps me fais mal de partout
Parti je ne sais d'où pour aller je ne sais où
Pour l'instant à ce que je vois , je fais la joie de deux époux
Me voici donc je suis venu tout seul et je n'ai rien ,
Ainsi je m'en irai , pas la peine de cacher vos biens
Ne me demandez pourquoi chez vous, je ne sais pas
De là-bas j'ai vu la lumière et elle m'a dit d'aller tout droit
Ne me demandez pas pourquoi chez vous , je ne sais pas
De là-bas j'ai entendu une voix et elle m'a dit d'aller tout droit

[REFRAIN ] :
Excusez moi mais je suis juste de passage chez vous
S'il faut payer j'ai pas un sou
Ce que je veux c'est juste un coin pour dormir
Car dès l'aube je serai prêt à repartir
Comprenez bien que je suis juste de passage chez vous
Et que s’'il faut payer j'ai pas un sou
S'il n'y a pas de lit , même un carton pourrait suffire
Puisque dès l'aube je vous assure je serais prêt

Je viens en paix comme vous voyez
je n'ai ni bombe, ni uzi,
Ni même un couteau de cuisine
Seulement j'aime pas les chiens, je vous en prie tenez les vôtres
De peur qu'ils me prennent pour un voleur et me dévorent
N'ayez crainte pour vos richesses, il n'y manquera pas une cuillère
Je veux juste dormir à l'abri avec ou sans moustiquaire
Et comme j'ai faim si je peux avoir un bout de pain et un verre d'eau
Gardez vos draps si j'ai froid, je tire sur mon joint de Bédo
Dehors c'est maladies, bêtes féroces et bandits
Que je vienne ici ? je vous assure que je n'ai pas choisi
Je ne suis qu'un voyageur moi,  perdu dans la nuit
S'il vous plait faites moi entrer je ne suis pas là pour vous nuire

REFRAIN

Je pense avoir été poli jusque là
Mais vous me regardez toujours comme si j'avais l'Ebola
Pourtant devant moi je vois des têtes de voyageurs comme moi
Qui s'en iront sans rien aussi bien qu'ils sont venus comme moi
Alors appelez moi le vrai propriétaire
Lui au moins trouvera une place à un voyageur solitaire
Et dites lui bien que même la véranda ferait l'affaire
Car les moustiques sur la route étaient encore bien plus amers
Et quant à vous, excusez moi mais on est tous de passage c’est vu
Et même s'il faut payer c'est pas chez vous
Ce qu'on veut tous c'est juste un coin pour la nuit
Parce que le matin on sera tous partis

REFRAIN (x2)