C’est à mon père que je m’adresse d’abord
Papa Tu as fait de moi un gars du dehors
Je sais que là haut tu es parti avec beaucoup de regrets
Pour beaucoup ce que je dirai n’est pas un secret
Ma grand-mère était mon père, mes tantes étaient ma mère
Mes amis sont mes vrais frères
Je fus éloigné de ma sœur de même père et même mère
De mes frères que j’aime de tout mon cœur, frères de même père mais pas de même mère
Papa ça ne dépendait pas de toi
Mais de ces femmes matérialistes qui ne dorment pas
Ces femmes qui passent le temps à envouter leurs maris
Ces femmes qui ne pensent qu’à satisfaire leurs envies
Grosses caisses ! L’argent des locataires, terrains titrés
Les deuxièmes femmes aiment s’en accaparer
Aux femmes du premier mariage, elles font subir toutes les misères
Beaucoup de Nanga Boko sont victimes de ces mégères
REFRAIN
Je suis un Nanga Boko, Nanga Boko, Nanga Boko
Je suis un Nanga Boko, appelez-moi Nanga Boko
Je suis un Nanga Boko, Nanga Boko, Nanga Boko
Je suis un Nanga Boko, appelez-moi Nanga Boko
Yo ! Père diplomate, je vendais de l’eau glacée
Père millionnaire, la galère m’a bien tabassé
Mes études sont troublées
Pour passer en classe supérieure, il fallait redoubler
Dieu merci oh, je suis repêché par l’école de la vie
La femme de mon père aurait aimé que je sois un abruti
Hélas, je suis un messager du peuple,
Sensible à mes frères qui dorment au bas des immeubles
Je suis Tonton Boudor, l’ami de ceux qui dorment dehors
Je suis tonton Boudor, l’ami de ceux qui flirtent avec la mort
Je suis l’ami de ceux qui se cachent pour pleurer
Comme mon père qui pendant son dernier mariage était bien malheureux
Tu te reconnais dans ce texte, n’es ce pas
Tu vis ça avec la deuxième femme de ton père, n’es ce pas
Tu es dans la rue parce que tu as vécu ça, n’es ce pas
Tu es touché parce que comme toi, moi aussi
REFRAIN
Les Nanga boko, il y’en a de toutes les couleurs
On en voit souvent quand un père se met en colère
Booster par l’animosité de sa femme
De madame, les enfants de l’autre deviennent des tamtam
L’écho se répercute sur les bétons des rues d’Akwa
Petit frère il ya quoi ? On t’a annoncé que Dieu le père est mort
Ne noie pas tes soucis dans les drogues de toutes sortes, Reste fort
La vie est belle, mais elle a un très mauvais goût hein
Quand elle fait un tour à la prison de New-Bell
Donc ne viole pas, n’agresse pas, ne vole pas ne tue pas
Ton acte de naissance spirituel, ne déchire pas
Tant qu’il y’a la vie, il y’a l’amour
Tant qu’il ya l’amour, il y’a le pardon
Que Dieu pardonne toutes ces femmes qui ne savent pas ce qu’elles font
Depuis ma brousse, moi je sais ce que je fais (A bonabéri), Papa repose en paix
REFRAIN (x2)